Georges Brassens
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Georges Brassens
"La mort, c'est une espèce de clown blanc, c'est un faire-valoir. Je m'en sers pour donner de l'importance à la vie."
- Georges Brassens
Georges Brassens, impasse Florimont où il se réfugia en 1944 durant l’une de ses permissions, et y resta jusqu'en 1966.
"J'étais bien chez Jeanne. On avait une espèce de vie de bohème, on vivait de peu. On était en marge des modes, en marge des grands évènements. C'était quand même, je ne dirais pas une oasis parce qu'on n'était pas si bien que ça, c'était une espèce d'îlot un peu déshérité dans lequel j'avais pris l'habitude de vivre et où je me trouvais bien."
- Georges Brassens, France Culture, 1979
"Il ne m'arrive jamais d'écrire une chanson comme ça, à brûle-pourpoint, sans aucune raison. Elles dorment toutes un peu en moi, à l'état embryonaire comme des enfants que l'on portera peut-être un jour, qui naîtront peut-être. Si l'on pouvait m'ouvir le cerveau, on arriverait sans doute à trouver toutes les chansons que je ferai dans l'avenir".
- Georges Brassens, en 1964, entretien pour la RTB
"Plus j'avance dans ma vie, et plus je m'interroge sur ce qu'elle aurait été si je n'avais pas rencontré la réussite. Je ne me vois pas me soumettant à un horaire ou à des tâches routinières de fonctionnaire ou d'épicier. Plutôt clochard ! Vagabond !"
- Georges Brassens
"En passant devant le public, j'estime que je me dois d'être à peu près convenable. Je n'ai jamais mis de cravate dans ma vie qu'aux enterrements qui ont été nombreux, aux mariages (un peu moins), aux baptêmes (beaucoup moins) et en scène. Sinon, je ne mets jamais de cravate. Si j'arrivais col ouvert, comme je suis en ce moment, avec un truc en velours un peu négligé, comme je suis dans la vie, ça pourrait sembler une affectation. Je ne voudrais pas que l'on pensât que je suis un vieil anar qui se déguise pour aller en scène. Alors, j'aime mieux me déguiser dans la tenue réglementaire !"
Dans un coin pourri
Du pauvre Paris,
Sur une place,
L'est un vieux bistrot
Tenu par un gros
Dégueulasse
Si t'as le bec fin,
S'il te faut du vin
De première classe,
Va boire à Passy,
Le nectar d'ici
Te dépasse ♫♪
- Le Bistrot, 1960
Avec Jane Birkin, Serge Gainsbourg et Raymond Devos en 1978, pour la Centième au Théâtre Antoine de Raymond Devos dont c'est le centenaire aujourd'hui.
Joel Favreau, le dernier guitariste à accompagner Georges Brassens lors des séances de studio et des enregistrements TV fêtait des 83 ans hier.
"A l'école où nous avons appris l'A B C
La maîtresse avait des méthodes avancées.
Comme il fut doux le temps, bien éphémère hélas !
Où cette bonne fée régna sur notre classe,
Régna sur notre classe."
- La maîtresse d'école, Georges Brassens (hors album)
- Georges Brassens
Georges Brassens, impasse Florimont où il se réfugia en 1944 durant l’une de ses permissions, et y resta jusqu'en 1966.
"J'étais bien chez Jeanne. On avait une espèce de vie de bohème, on vivait de peu. On était en marge des modes, en marge des grands évènements. C'était quand même, je ne dirais pas une oasis parce qu'on n'était pas si bien que ça, c'était une espèce d'îlot un peu déshérité dans lequel j'avais pris l'habitude de vivre et où je me trouvais bien."
- Georges Brassens, France Culture, 1979
"Il ne m'arrive jamais d'écrire une chanson comme ça, à brûle-pourpoint, sans aucune raison. Elles dorment toutes un peu en moi, à l'état embryonaire comme des enfants que l'on portera peut-être un jour, qui naîtront peut-être. Si l'on pouvait m'ouvir le cerveau, on arriverait sans doute à trouver toutes les chansons que je ferai dans l'avenir".
- Georges Brassens, en 1964, entretien pour la RTB
"Plus j'avance dans ma vie, et plus je m'interroge sur ce qu'elle aurait été si je n'avais pas rencontré la réussite. Je ne me vois pas me soumettant à un horaire ou à des tâches routinières de fonctionnaire ou d'épicier. Plutôt clochard ! Vagabond !"
- Georges Brassens
"En passant devant le public, j'estime que je me dois d'être à peu près convenable. Je n'ai jamais mis de cravate dans ma vie qu'aux enterrements qui ont été nombreux, aux mariages (un peu moins), aux baptêmes (beaucoup moins) et en scène. Sinon, je ne mets jamais de cravate. Si j'arrivais col ouvert, comme je suis en ce moment, avec un truc en velours un peu négligé, comme je suis dans la vie, ça pourrait sembler une affectation. Je ne voudrais pas que l'on pensât que je suis un vieil anar qui se déguise pour aller en scène. Alors, j'aime mieux me déguiser dans la tenue réglementaire !"
Dans un coin pourri
Du pauvre Paris,
Sur une place,
L'est un vieux bistrot
Tenu par un gros
Dégueulasse
Si t'as le bec fin,
S'il te faut du vin
De première classe,
Va boire à Passy,
Le nectar d'ici
Te dépasse ♫♪
- Le Bistrot, 1960
Avec Jane Birkin, Serge Gainsbourg et Raymond Devos en 1978, pour la Centième au Théâtre Antoine de Raymond Devos dont c'est le centenaire aujourd'hui.
Joel Favreau, le dernier guitariste à accompagner Georges Brassens lors des séances de studio et des enregistrements TV fêtait des 83 ans hier.
"A l'école où nous avons appris l'A B C
La maîtresse avait des méthodes avancées.
Comme il fut doux le temps, bien éphémère hélas !
Où cette bonne fée régna sur notre classe,
Régna sur notre classe."
- La maîtresse d'école, Georges Brassens (hors album)
Tanguy- Messages : 4288
Date d'inscription : 10/12/2021
gabuzomeuzomeu, GLotus et parisseau aiment ce message
Re: Georges Brassens
Le mythique trio Georges Brassens, Jacques Brel et Léo Ferré, né un 24 août
"Les chats, je les adore", disait Brassens, grand ami des chats qu’il évoque régulièrement dans ses chansons : Brave Margot, Putain de toi, Le testament…
Le temps ne fait rien à l'affaire,
Quand on est con, on est con.
Qu'on ait vingt ans, qu'on soit grand-père,
Quand on est con, on est con
♪ Si, par hasard,
Sur l'pont des Arts,
Tu croises le vent, le vent fripon,
Prudence, prends garde à ton jupon !
Si, par hasard,
Sur l'pont des Arts,
Tu croises le vent, le vent maraud,
Prudent, prends garde à ton chapeau !
Une des photos de Jean-Pierre Leloir immortalisant ce 6 janvier 1969 où Georges Brassens, Jacques Brel et Léo Ferré, qui nous quittait il y a 29 ans aujourd'hui, étaient réunis pour la première et unique fois
♫ Mourir pour des idées, l'idée est excellente
Moi j'ai failli mourir de ne l'avoir pas eue
Car tous ceux qui l'avaient, multitude accablante
En hurlant à la mort me sont tombés dessus
Ils ont su me convaincre et ma muse insolente
Abjurant ses erreurs, se rallie à leur foi
Avec un soupçon de réserve toutefois :
Mourons pour des idées d'accord, mais de mort lente
D'accord, mais de mort lente ♪
"Ce Pierrot lunaire, doux, modeste, me rejoignait par son goût de l’absurde, que d’une façon unique et magistrale il a su transcrire en chansonnettes qui resteront sans équivalent. J’aurais très bien pu moi-même oeuvrer dans ce sens puisque j’ai toujours eu une affinité pour l’irrationnel, l’absurde. Ceux qui ont eu le courage de lire «La tour des miracles», roman de jeunesse que j’ai toujours admis être rempli de fautes de goût et de fautes de tout, savent bien que je peux sans ambages, naviguer dans ces eaux-là.
Mais surtout, ce verbo-ludique était un bonhomme attachant, un passionné dont les pirouettes verbales masquaient des blessures du coeur, qui affichait la gaieté du désespoir. Et si j’ai choisi de le présenter en première partie de mes spectacles, c’est essentiellement parce qu’il me plaisait, qu’il savait m’émouvoir et qu’à chaque soir, alors que je ne manquais jamais de suivre son numéro en coulisse, il me faisait rire à tout coup. Et à le voir se dandiner lourdement, maladroitement, sur scène, je me disais que j’avais usurpé un titre qui lui revenait d’emblée: «l’ours», c’était lui."
- Georges Brassens, extrait de la préface de l'Intégrale de Boby Lapointe Officiel
"Les chats, je les adore", disait Brassens, grand ami des chats qu’il évoque régulièrement dans ses chansons : Brave Margot, Putain de toi, Le testament…
Le temps ne fait rien à l'affaire,
Quand on est con, on est con.
Qu'on ait vingt ans, qu'on soit grand-père,
Quand on est con, on est con
♪ Si, par hasard,
Sur l'pont des Arts,
Tu croises le vent, le vent fripon,
Prudence, prends garde à ton jupon !
Si, par hasard,
Sur l'pont des Arts,
Tu croises le vent, le vent maraud,
Prudent, prends garde à ton chapeau !
Une des photos de Jean-Pierre Leloir immortalisant ce 6 janvier 1969 où Georges Brassens, Jacques Brel et Léo Ferré, qui nous quittait il y a 29 ans aujourd'hui, étaient réunis pour la première et unique fois
♫ Mourir pour des idées, l'idée est excellente
Moi j'ai failli mourir de ne l'avoir pas eue
Car tous ceux qui l'avaient, multitude accablante
En hurlant à la mort me sont tombés dessus
Ils ont su me convaincre et ma muse insolente
Abjurant ses erreurs, se rallie à leur foi
Avec un soupçon de réserve toutefois :
Mourons pour des idées d'accord, mais de mort lente
D'accord, mais de mort lente ♪
"Ce Pierrot lunaire, doux, modeste, me rejoignait par son goût de l’absurde, que d’une façon unique et magistrale il a su transcrire en chansonnettes qui resteront sans équivalent. J’aurais très bien pu moi-même oeuvrer dans ce sens puisque j’ai toujours eu une affinité pour l’irrationnel, l’absurde. Ceux qui ont eu le courage de lire «La tour des miracles», roman de jeunesse que j’ai toujours admis être rempli de fautes de goût et de fautes de tout, savent bien que je peux sans ambages, naviguer dans ces eaux-là.
Mais surtout, ce verbo-ludique était un bonhomme attachant, un passionné dont les pirouettes verbales masquaient des blessures du coeur, qui affichait la gaieté du désespoir. Et si j’ai choisi de le présenter en première partie de mes spectacles, c’est essentiellement parce qu’il me plaisait, qu’il savait m’émouvoir et qu’à chaque soir, alors que je ne manquais jamais de suivre son numéro en coulisse, il me faisait rire à tout coup. Et à le voir se dandiner lourdement, maladroitement, sur scène, je me disais que j’avais usurpé un titre qui lui revenait d’emblée: «l’ours», c’était lui."
- Georges Brassens, extrait de la préface de l'Intégrale de Boby Lapointe Officiel
Tanguy- Messages : 4288
Date d'inscription : 10/12/2021
GLotus, parisseau et LUCIEN80 aiment ce message
Re: Georges Brassens
Dans les coulisses de L'Alhambra, avec à la clarinette son ami Raymond Devos, qui nous quittait il y a 16 ans aujourd'hui.
"C'était la force tranquille: sur scène, il n'a jamais interprété ses chansons, il les a chantées. Parce que tout était dans ses chansons, il me l'a souvent dit.
Et c'était quand même une gageure : Georges ne faisait pas un geste, il chantait et il y avait cette magie étonnante, il pouvait chanter pendant des heures.
Il n'y avait pas d'interprétation, pas de grimaces. Moi je fais des grimaces sur scène, j'interprète, je fais des choses: lui rien ! Je l'admirais totalement de ce point de vue là !"
- Raymond Devos, dans "Les copains d'abord", en octobre 1981
En juin 1967, l'Académie française décerne à Georges Brassens le Grand Prix de poésie pour l’ensemble de son œuvre. Mais s'il en est honoré, il ne pense ne pas le mériter :
"Je ne pense pas être un poète... Un poète, ça vole quand même un peu plus haut que moi... Je ne suis pas poète. J’aurais aimé l’être comme Verlaine ou Tristan Corbière."
Georges Brassens et Maxime Le Forestier, réunis en 1975 à l'occasion de l'émission "Pour un air de guitare".
"J’ai eu quelques aiguilleurs dans ma vie, au premier rang desquels Georges Brassens." racontera Maxime Le Forestier, quelques décennies plus tard.
Chez lui en août 1964 à son clavier, instrument sur lequel Georges Brassens composera la plupart de ses chansons, contrairement à ce que l’on pourrait penser.
Symbole des "chanteurs à guitare", il commence d’abord par scander paroles et musique en marquant le rythme sur un coin de table; avant d’adapter la mélodie au clavier et d’établir une grille harmonique aussi riche que possible, avant de transcrire enfin pour guitare l'accompagnement ainsi mis au point. Cela explique pourquoi certaines chansons sont si difficiles à jouer sur cet instrument.
[b][Georges Brassens dans son bureau de la rue Santos-Dumont, en compagnie de ses chats siamois./b]
"C'était la force tranquille: sur scène, il n'a jamais interprété ses chansons, il les a chantées. Parce que tout était dans ses chansons, il me l'a souvent dit.
Et c'était quand même une gageure : Georges ne faisait pas un geste, il chantait et il y avait cette magie étonnante, il pouvait chanter pendant des heures.
Il n'y avait pas d'interprétation, pas de grimaces. Moi je fais des grimaces sur scène, j'interprète, je fais des choses: lui rien ! Je l'admirais totalement de ce point de vue là !"
- Raymond Devos, dans "Les copains d'abord", en octobre 1981
En juin 1967, l'Académie française décerne à Georges Brassens le Grand Prix de poésie pour l’ensemble de son œuvre. Mais s'il en est honoré, il ne pense ne pas le mériter :
"Je ne pense pas être un poète... Un poète, ça vole quand même un peu plus haut que moi... Je ne suis pas poète. J’aurais aimé l’être comme Verlaine ou Tristan Corbière."
Georges Brassens et Maxime Le Forestier, réunis en 1975 à l'occasion de l'émission "Pour un air de guitare".
"J’ai eu quelques aiguilleurs dans ma vie, au premier rang desquels Georges Brassens." racontera Maxime Le Forestier, quelques décennies plus tard.
Chez lui en août 1964 à son clavier, instrument sur lequel Georges Brassens composera la plupart de ses chansons, contrairement à ce que l’on pourrait penser.
Symbole des "chanteurs à guitare", il commence d’abord par scander paroles et musique en marquant le rythme sur un coin de table; avant d’adapter la mélodie au clavier et d’établir une grille harmonique aussi riche que possible, avant de transcrire enfin pour guitare l'accompagnement ainsi mis au point. Cela explique pourquoi certaines chansons sont si difficiles à jouer sur cet instrument.
[b][Georges Brassens dans son bureau de la rue Santos-Dumont, en compagnie de ses chats siamois./b]
Tanguy- Messages : 4288
Date d'inscription : 10/12/2021
farfie, gabuzomeuzomeu, jlm, SoleilNoir, GLotus, parisseau et Jean-Louis Dreau aiment ce message
Re: Georges Brassens
Belle série... merci !
Jean-Louis Dreau- Messages : 574
Date d'inscription : 07/05/2021
Localisation : Sapporo, Japan
LUCIEN80 et Tanguy aiment ce message
Re: Georges Brassens
Le 28 juin 1946, Georges Brassens rejoignait la rédaction du journal arnarchiste "Le Libertaire" qu'il quitta moins de six mois plus tard.
"Anticlérical fanatique / Gros mangeur d'écclésiastiques
Cet aveu me coûte beaucoup / Mais ces hommes d'Église, hélas
Ne sont pas tous des dégueulasses / Témoin le curé de chez nous"
Georges Brassens fit une unique apparition au cinéma dans 'Porte des Lilas' en 1957 et en garda un souvenir mitigé : " En me voyant à l'écran, je ne me suis pas tellement reconnu. Et puis dans un studio il fait très chaud et moi j'ai horreur de la chaleur, je me sens un peu perdu. Il y a beaucoup de monde et on crie toujours : "Silence... taisez-vous!..." J'ai travaillé chez Renault : ça ressemble un peu à ça ! Bref, je n'ai rien à faire dans cette galère. D'ailleurs, si je recommençais, je crois que le public m'en voudrait. Il aurait raison : moi, je suis fait pour faire des chansons".
Dans les loges de Bobino Théâtre, Jean-Paul Belmondo et Raymond Devos venus saluer Georges Brassens qui y attire plus de 120 000 spectateurs en deux mois de concerts en 1964...
En 1953, la carrière de Georges Brassens est véritablement lancée, il promène sa verve truculente en France, en Belgique et en Suisse. Le voici cette même année au cabaret de La Villa d'Este sur les Champs Elysées à Paris.
"Anticlérical fanatique / Gros mangeur d'écclésiastiques
Cet aveu me coûte beaucoup / Mais ces hommes d'Église, hélas
Ne sont pas tous des dégueulasses / Témoin le curé de chez nous"
Georges Brassens fit une unique apparition au cinéma dans 'Porte des Lilas' en 1957 et en garda un souvenir mitigé : " En me voyant à l'écran, je ne me suis pas tellement reconnu. Et puis dans un studio il fait très chaud et moi j'ai horreur de la chaleur, je me sens un peu perdu. Il y a beaucoup de monde et on crie toujours : "Silence... taisez-vous!..." J'ai travaillé chez Renault : ça ressemble un peu à ça ! Bref, je n'ai rien à faire dans cette galère. D'ailleurs, si je recommençais, je crois que le public m'en voudrait. Il aurait raison : moi, je suis fait pour faire des chansons".
Dans les loges de Bobino Théâtre, Jean-Paul Belmondo et Raymond Devos venus saluer Georges Brassens qui y attire plus de 120 000 spectateurs en deux mois de concerts en 1964...
En 1953, la carrière de Georges Brassens est véritablement lancée, il promène sa verve truculente en France, en Belgique et en Suisse. Le voici cette même année au cabaret de La Villa d'Este sur les Champs Elysées à Paris.
Tanguy- Messages : 4288
Date d'inscription : 10/12/2021
gabuzomeuzomeu, Slade, parisseau, Jean-Louis Dreau et LUCIEN80 aiment ce message
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